Du microcosme au macrocosme

C’est une forme universelle !
La figure circulaire du mandala se retrouve partout dans notre environnement : légumes, fruits, fleurs, plantes, labyrinthes et même nos cellules ! Il suffit de poser le regard autour de nous pour les retrouver lors de nos promenades, de nos lectures….

Quelle que soit sa régularité, il est toujours composé de la même façon : il part d’un point (le centre) autour duquel va s’organiser et se déployer l’élan créatif bordé par le tour du cercle.

L’origine du mandala et sa dimension multiethnique

Le terme mandala est issu de la langue sanskrite et veut dire « un cercle ». Cela vient de l’inde mais on le retrouve dans toutes les civilisations car il est le symbole de la vie.

• En Occident, on le retrouve dans les cathédrales notamment sous forme de rosace qui peuvent être des supports à la méditation
• En Asie, c’est un enseignement de vie et un acte méditatif. C’est un parcours initiatique qui s’appuie sur chaque élément du mandala qui mène vers le chemin de la connaissance
• Chez les Amérindiens, c’est le chemin vers le monde invisible qui peut s’exprimer de différentes façons dans le monde visible. Dans le chamanisme, il s’appuie sur une large représentation symbolique du monde qui nous entoure.
• En Australie,il représente ce que les aborigènes nomment « le temps du rêve », référence au fait que la culture est entièrement fondée sur la mémoire de l’origine de la vie.
• En Afrique, il est, comme chez les amérindiens, un lien avec le monde invisible. Il est utilisé comme offrande de gratitude ou de demande aux entités spirituelles et aux esprits créateurs.
• Dans la tradition orientale, le cercle représente le divin.

Une dimension pour une croissance intérieure

Carl Gustav JUNG, psychanalyste Suisse, est le premier à avoir fait un lien entre le point du cercle et la psyché. Il a donc utilisé le mandala dans les processus thérapeutique avec ses patients.

Lorsque l’on réalise ou colorie le mandala, on voyage à l’intérieur de soi nous permettant de mettre à jour une plus grande conscience de soi. C’est en ce sens qu’il est un outil de croissance personnelle.
On constate également que même le simple coloriage d’un mandala provoque apaisement et recentrage.

« Il travaille sur 4 niveaux de conscience, alors il peut produire des effets autant sur le plan physique, psychique, psychologique que spirituel. Une fois à l’intérieur du cercle, le mandala agit tout simplement, là où il doit agir. Dès l’entrée dans le cercle, il se produit un changement vibratoire, car se fait l’union entre les 2 hémisphères du cerveau, ce qui produit l’harmonisation des dualités et l’unification des contraires.
Il permet d’aller chercher l’aspect contraire afin de rééquilibrer les énergies pour ensuite, entreprendre le chemin du centre » Claudette Jacques, Artiste et Auteur « Le mandala, une rencontre avec soi » et Enseignante du Mandala